Espace candidat

Les charges qui pèsent sur un médecin généraliste de secteur 1 peuvent être regroupées en plusieurs catégories :

1. Cotisations sociales:

• URSSAF:
  • 13,50% jusqu’à 19 000 € encaissés (honoraires bruts rétrocédés)
  • 21,20% au-delà de 19 000 € et dans la limite de 38 000 €
  • 8 € pour la 1ère et 2ème année d’activité à titre provisoire
• CARMF (retraite complémentaire):
  • 8,30% du revenu d’activité
• Assurance maladie:
  • 0,75% du revenu d’activité

2. Charges professionnelles (loyer, charges locatives, personnel, matériel médical, logiciel médical, formations continues, téléphonies, assurances
3. Impôts:

• Impôt sur le revenu (IR):
  • Barème progressif en fonction du revenu
• Contribution sociale généralisée (CSG):
  • 8,30% du revenu d’activité
• Contribution à la formation professionnelle (CFP):
  • 0,50% du revenu d’activité

En moyenne, les médecins nous indiquent que cela représente approximativement la moitié de leur chiffre d’affaires.

Se lancer en tant que médecin généraliste libéral est un challenge, mais il existe de nombreuses solutions d’accompagnement pour vous aider à réussir. Selon votre projet, nous pouvons vous mettre en relation avec des médecins susceptibles de vous accompagner gracieusement dans la reprise de leur patientèle pour garantir à leur patient le suivi de leur prise en charge.

Oui, un médecin généraliste peut exercer en centre de santé sous format salarié. Ce format est même appelé à se développer.

Exercer en centre de santé sous format salarié présente de nombreux avantages pour les médecins généralistes :

• Sécurité de l’emploi : Le médecin bénéficie d’un contrat de travail et d’une rémunération stable.
• Protection sociale : Le médecin est affilié au régime général de la Sécurité sociale et bénéficie des mêmes avantages que les autres salariés.
• Décharge administrative : Le médecin est déchargé des tâches administratives liées à la gestion de son cabinet.
• Travail en équipe : Le médecin travaille au sein d’une équipe pluridisciplinaire, ce qui lui permet de bénéficier de l’expertise d’autres professionnels de santé.
• Meilleure conciliation vie professionnelle/vie privée : Le médecin salarié a des horaires de travail plus réguliers et n’a pas à se soucier des gardes et des urgences.

En effet, depuis le 1er janvier 2023, l’examen de la capacité de gériatrie n’est plus accessible.

Cependant, plusieurs autres voies existent pour se reconvertir en gériatrie :

1. La formation en médecine gériatrique. Les étudiants disposent toujours de la possibilité de réaliser un DESC de gériatrie : diplôme d’études spécialisées complémentaires de 3 ans accessible aux médecins titulaires d’un internat de médecine générale ou d’une spécialité médicale. Cette option est envisageable via le droit aux remords pour les étudiants qui se sont engagés sur d’autres spécialités.
2. Le DIU de gériatrie :Il s’agit d’un diplôme universitaire d’un an accessible aux médecins. S’il ne donne pas encore accès à une reconnaissance en tant que médecin gériatre, il facilite des prises de poste en gériatrie. Certains employeurs
3. La validation des acquis de l’expérience (VAE) :

Ce dispositif permet d’obtenir une certification sans avoir à suivre une formation en présentiel. Il est accessible aux professionnels qui justifient d’une expérience significative dans le domaine de la gériatrie.

En effet, un médecin gériatre peut exercer en cabinet de santé sous mode libéral.  Pour prétendre au remboursement de ses actes par l’Assurance Maladie, il doit avoir signé une convention avec l’Assurance Maladie qui fixe les conditions de prise en charge des patients et de remboursement des actes médicaux et coder ses actes selon la nomenclature des actes médicaux remboursés par l’assurance maladie.